samedi, avril 18, 2009

Une idée fixe ...

"I have a problem that I can not explain..." -System of a Down-.

 














Pourquoi ai toujours l'envie subite d'écrire un article lorsque minuit est déjà allé se coucher depuis deux heures ? Je suis là, repoussant cette idée de toutes mes forces. Me répétant que je suis quelqu'un de sérieux (S'te blague !), que je vais aller me coucher mais impossible ! Me voilà dansant d'un pied à l'autre ne sachant que faire... Me mordant l'index, maudissant tout mes complexes... Me ressassant des successions d'images... Mon lit, la douche, moi en train de dormir dans la douche... Les pensées habituelles en somme.

Alors pourquoi je n'arrive pas à zapper cette pensée ? Pourquoi diable suis je encore obsédé par cette idée ? Volonté de faire avancer les choses ? Tu parles ! Je commencerais par bosser mes cours tiens ! Profond sentiment d'un vide colossal absorbant tout le suc vital de ma vie si je ne réponds pas à mes pulsions là et tout de suite ? Ne sommes nous pas des monstres de pulsions comme se plaisait à dire ... ben personne encore ...

Enfin bref, cessons la cette logorrhée interminable et maintenant que j'ai nourrit la curiosité du chat, autant vous faire part d'une petite anecdote... Nan mais ne partez pas, ça va être marrant...

...

Ok même moi j'y crois pas, vous pouvez vous barrer, je vous suivrais d'ici quelques minutes ... Mais avant, voici mon anecdote :


Je suis un étudiant en droit: Un vrai, un dur, un pur !

Mais là où cela devient intéressant c'est que l'autre jour, j'ai eut l'agréable surprise d'apprendre que j'étais obligatoirement volontaire à l'inscription du cours s'appelant P.P.P. (traduisez : Projet Personnel et Personnel). En termes plus profane, c'est un cours qui, déguisé sous une pseudo volonté d'aide aux étudiants afin de définir leur avenir, impose cette douloureuse réflexion aux élèves de première année : " Bordel qu'est ce que je fous encore là ?" Eh oui, 600 élèves en première année, la réalisation d'un tri se fait bien sentir. Reste à y mettre les formes. Et quoi de mieux qu'une psychologue vous tourmentant sur les raisons de votre choix ? On n’a pas encore trouvé mieux que la torture psychologique...

Nous voici ainsi dans une classe de 20 élèves, tous avide de participer et de se montrer comme le nouveau Stakhanov. Et voici votre fabuleux auteur de blog assis bien sagement au fond de la salle se préparant aux premières salves, impatient de participer à cette comédie qui se veut : tout public !

Les commodités et échanges formelles échangé, nous voici directement jetés dans un travail de groupe nous forçant à nous ... brrr que se mot est affreux... mélanger ! Non ce n'est pas une orgie certes (elle aura lieu le soir à une soirée étudiante) mais bel et bien un ersatz de sondage dont le but est de savoir : Mais d'où vient le plouc qui me sert de voisin ? Et diable, que fait-il en droit ?

 

Et arrive enfin le fameux travail de présentation de son partenaire. Beaucoup de réponse classique : Choix par élimination, sens de la justice, parents juriste, "j'ai vu de la lumière", ...

Arrive enfin mon tour. Oui, vous vous doutez bien que je n’allais pas vous parler de cette triste petite fille au premier rang, qui, dans l'éventualité où elle ne réussissait pas sa première année, allait subir les sévices physiques de son père et de sa toute nouvelle batte de Base Ball nommée pour l'occasion "Justice".

... allez lire son blog si c'est ce que vous voulez...

Cette... charmante (à défaut d'être vulgaire) dame me demanda quelles étaient les motivations m'amenant à prendre ce parcours juridique. J'ai hésité ... Et là fut ma première erreur ... J'ai hésité entre, comme je fais d'habitude, c'est à dire répéter la réponse la moins intéressante, celle suscitant le moins d'intérêt, donc de question. Et ... dire la vérité. Et là ... je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai choisit la vérité. Dingue n'est ce pas ?

Soit, voici la transcription à peu près exacte de la conversation:                                                                " - Et quels ont été les motivations vous poussant à suivre la branche du droit ?

- Officiellement ? C'est bien sur car la justice coule dans mes veines. C’est, bien entendu, dans un souci de défense des opprimés, de la veuve et de l'orphelin et tout le tremblement. Sinon officieusement c'est dut à la lobotomie infantile que j'avais subit pendant mes 7 ans, en regardant sur RTL9 une émission mettant en scène des acteurs jouant des avocats dont l'histoire des clients ne cessait d'avoir des rebondissement."

Cela provoqua bien entendu une hilarité générale. Voyons, comment en aurait il put être autrement ?

 

Passé ce bref délire de groupe. La ... appelons la "professeur", faute de mieux. Me demanda si le fait de baser ma vie sur l'image illusoire d'une série et de la vision utopique qu'avait la vie d'avocat sur moi n'était pas un tantinet dangereux.

"Es tu déjà allé voir un avocat et suivit son métier quelques jours afin de savoir si c'était réellement ce que tu voulais faire ?"

Cette question, je dois l'avouer, ne m'avait pas effleuré ... Je suis resté quelques instants sans voix... Pour moi, faire avocat, était devenu, avec le temps, quelque chose de parfaitement naturelle. Aucune question n'était nécessaire. J'avais, au cours de ma triste et petite enfance, contracté tant de promesse à tant de personne que la possibilité de devenir autre chose qu'un avocat ne s'était jamais déssiné. Cela s'était inscrit le plus logiquement du monde dans l'esprit de mon entourage. Mon environnement agissant par la suite sur moi, donnant un sens encore plus évident à mon choix.

Pourquoi diable remettre en question l'évidence ?

 

Le "professeur", pas peu fière de son œuvre, se détourna de moi dans le but de tourmenter un autre élève n'ayant, vraisemblablement, pas rempli son quota de troubles mentaux. Après tout, les personnes présentes ici dans cette classe n’étaient autres que ces futurs clients potentiels. Malheureux, elles n'aura que plus de chances de les revoir allongés sur le divan de son cabinet. Mais c'est lorsqu'elle eut le dos tourné qu'elle entendit une voix lui dire : " Peut être que j'en ai pas envie ! "

Cessons ici l'effet dramatique, cette voix, était bien ma voix. La psychologue se retourna, me scrutant de ses yeux et me demanda :

"Pardon ?                                                                      - Peut être que j'en ai pas envie !"

J'étais encore dans mes pensées, mais mon cerveau avait déjà formulé cette phrase dans mon cerveau... c'est là que les mots qui devait suivre cette déclaration se constituèrent et s'assemblèrent dans mon cerveau.

 

" Peut être que j'en ai pas envie ! Rencontrer des avocats, les questionner sur leur quotidien... savoir si ma vision du travail et de leur habitude ést utopique ou non... Qu'importe ! Au jour d'aujourd'hui, je me suis bien trop avancé dans mes études, dans mes promesses, dans ma vie ! Pour que, subitment, je renonce à tout simplement parce que j'ai une idée de la vie qui n'est pas tout a fait juste ! Je sais que si je ne deviens pas avocat, je ne serais rien ! Si je dois foncer tête la première dans un mur, autant enfiler la casquette bien heureuse d'un diplômé sur ma caboche. Une chose est sure: je crois que si je venais à savoir, je finirais sdf..."

Après tout, qui donc peut se targuer d'avoir une bonne vision de la vie ? N'est ce pas ça que l'avenir ? L'avancé pas à pas dans le temps d'une idée ? N'est ce pas notre raison d'être ?

Nous vivons pour le futur. Qu'importe le passé et ses échecs, le présent et ses doutes. Il faut juste avancer et se dire que la porte donnant sur l'avenir est plus qu'entrouverte.

C'est un peu comme tous ces films avec des pirates qui ont jalonnées mon enfance. Ces courageux hommes répondant à l'appel du large et s'engageant dans une hypothétique quête au trésor aux périls de leurs vies. Souvent il n'y a pas de trésor. Mais ce que recherche ces hommes n'est pas forcément un trésor aussi futile soit-il. Ce que recherches ces hommes avant tout : C'est l'aventure !

Alors non, je ne vais pas aller voir un péquenot d'avocat me disant à quel point c'est "super top géniale" que de remplir un tas de fiches, de gribouiller dans des dossiers et d'économiser chaque mois dans le but de s'acheter le dernier joujou qui découpe les papiers en fines lamelles...

 

Je vais avancer... Tout simplement.                                 Et si je me plante ? C'est donc la question qui court sur toutes les lèvres ...


Et si je me plante ? Et bien qui peut donc se vanter de s'être si magnifiquement, si colossalement, si gigormiquement planté dans sa vie ?

 


Une idée transcendé en vie ... C'est ce que je suis. Je vous laisse, il faut que j'aille la vivre.

15 commentaires:

  1. Excellent article, Savenow! tu as bien fait de succomber à tes impulsions! de toute façon, c'est pas bon de retenir ces choses-là! car ça fait des gens frustrés!!! et on sait ce que ça donne dans les relations humaines, ce genre de choses, non?
    En tout cas, ton article a fait remonter en moi des souvenirs pas si vieux que ça. Tu as raison, nos choix de vie ne sont pas toujours dictés par nos envies/besoins. Ils viennent souvent très naturellement d'un contexte, environnement, passé, qui nous conditionnent plus ou moins et contre lesquels il est très difficile de lutter, en premier lieu parce qu'on n'en a pas conscience.
    C'est ce qui m'est arrivé en maîtrise! j'ai attendu tout ce temps pour comprendre ça. Je ne regrette pas les études que j'ai faites, mais j'ai réalisé à ce moment-là combien ce choix avait été guidé par mon contexte. Encore que, vu le contexte, j'aurais aussi très bien pu ne pas faire d'études du tout!!! mdr
    Tes observations sont très justes, et je salue ta clairvoyance. Tu as très vite identifié que tes choix très perso ne t'auraient peut-être pas mené bien loin!!! ;) On est tellement conditionnés, ça fait peur!!!
    J'aurais d'autres choses à dire, mais prise par le temps, je t'en dirai davantage lors d'une prochaine session!
    D'ici-là porte-toi bien!
    Bise
    Mary

    RépondreSupprimer
  2. Mais pourquoi ? Pourquoi ? Lorsqu'un un commentaire est aussi bien lancé pourquoi l'arrêter ? Le temps ... Quel excuse bidon ! :). N'as tu pas entendu Einstein qu'il était relatif ?

    On est bien entendu conditionné. Notre cerveau, à l'enfance est une sorte de radio cassette répétant tout ce qu'il voit où entend. J'ai dut siffler l'air des céréales miels pop's jusqu'à ma troisième...
    Mais plus que ça, il détermine la vision que l'on n'a de notre vie futur. Dès cet âge, la vision du travail nous est imposée par ce qu'on aperçoit du ressentiment exprimé par les plus grands sur ce sujet.
    Le papa qui n'est jamais là, la maman qui rentre en accompagné d'une odeur de friture, le père instituteur super strict, la maman superwoman qui vous flanque des super fessée... On les as tous connu :)

    Dire qu'un choix de carrière est arbitraire est totalement incorrect (toujours rêver de dire ça moi ...). On n'est tous attiré par les expériences qu'on a vécus étant plus jeune et plus (niark niark) manipulable.

    J'attends ta prochaine session avec impatience dans ce cas :).

    Bise.

    RépondreSupprimer
  3. bonsoir merci d'être passé sur mon blog
    je ne peux rester longtemps faute de temps mais je reviendrai certainement pour te lire
    merci

    RépondreSupprimer
  4. Oui, je sais, je suis jamais crédible quand je donne une excuse pour écourter un commentaire de blog... Pfff... Pourtant j'y mets les formes, je comprends pas!!! Pourquoi me fais-je griller à chaque fois??? MDR Non, je déconne, j'avais une vraie excuse!!! si, si, je suis tata d'une petite Lynette depuis 9h30 ce matin!!! Mais je crois que je me répète là!!! ;)
    Une radio-cassette!!!... Hummmmm... idée intéressante mais je n'ai pas le souvenir que "Take on me" de Aha ait eu une influence déterminante sur mon développement ou sur mes choix futurs, même si je dois admettre que j'étais alors amoureuse du chanteur! Ni que les pubs pour les bonbons Haribos ne m'aient fait devenir obèse... mais faut voir!
    Dis-moi, vu ton jeune âge (j'ai toujours rêvé de dire ça, mais maintenant je le regrette!), n'es-tu pas encore dans cette adolescence tardive où l'on se cherche encore un peu et où l'on est encore un peu influençable? Et en disant ça, je me demande bien si l'on sort de l'influence des autres un jour??? On devient peu êter moins influençable avec l'âge mais je suis pas sûre qu'on s'en défasse définitivement...
    Bises

    RépondreSupprimer
  5. Bonne question en effet... comment être sur que ce qu'on dit provient bien de nous et pas de n'importe qu'elle débilité s'étant inscrit dans notre inconscient ? (sur la bande de notre radio-cassette si tu préfère :) ).

    Si on suit notre raisonnement ? Toutes ces choses qui nous constituent, nous définissent tels que nous sommes aujourd'hui. Qui sont tous les éléments entrant en ligne de compte lors de la définition du "moi". Eh bien comment savoir si c'est vraiment nous ?
    Tous ce que l'on sait, que l'on ressent, que l'on estime comme nous faire tel que nous sommes.
    N'est ce pas qu'une sorte de réchauffé du passé ? Ne sommes nous pas que la vomissure des générations précédentes qui sont elles aussi le dégueuli de leur parents et ainsi de suite ?
    L'humanité est elle condamné à se gaver du vomi de ses ancêtres et ceci, indéfiniment ?

    Qui somme nous à la fin si tout ce que nous savons, que nous prétendons connaître, n'est que l'expression déjà formulé des péquenots nous précédents ?
    "Je pense donc je suis ?" Ok, mais là c'est trop facile... Il serait plus correct de dire : "Je pense donc j'étais ...".
    Après traduisez cela en latin si l'envie vous en dit...

    Ce qui nous définit à déjà été. Ce que nous pensons à déjà été pensé. Ce que nous écrivons a déjà été écrit. Ce que nous sommes a déjà été...

    Alors oui je suis encore dans ma phase influençable... Comme 100% des personnes vivantes...

    Cela se finira t'il un jour ? Serons-nous un jour les maîtres de nos pensées ? Souverains de nos idées novatrices ?

    y répondre est déjà la preuve que non ...

    RépondreSupprimer
  6. Cher Savenow,
    A chaque fois que je te lis je me sens transportée dans une autre dimension celle de la jeunesse qui ose ,qui parle ,qui s'exprime!
    En tout cas ,tu feras un bon avocat rien que parce que tu sais te poser les bonnes questions!

    RépondreSupprimer
  7. Je ... Je réagis mal aux compliments ... Surtout quand ceux ci sont aussi gentils que le tien ...

    Moi qui m'étais promis de pas rougir ...
    Merci ! :)

    RépondreSupprimer
  8. Quand on ose s'interroger sur ce que nous sommes ainsi que tu le fais, SaveNow, c'est un peu comme d'éplucher un oignon. Une fois que tu as retiré toutes les peaux, celle du moi physique, le corps (transit intestinal) auquel on s'identifie en priorité, puis la couche mentale, le moi (transit intellectuel) et tout ce que JE sais qui a été implanté dans ma disquette neuronale de générations en générations, que reste-t-il? Qui sommes-nous une fois dénudés? "Serons-nous un jour les maîtres de nos pensées?" demandes-tu.
    Voilà ce qu'il est passionnant d'aller regarder de près, même si le silence peut seul faire la preuve que c'est possible.
    Mais oser le silence et moins facile que de se répandre en discours. J'en sais quelque chose!

    Influençables, nous le sommes tous, le tout est de décider à quoi, à qui nous voulons nous identifier. Et là, vaut mieux réfléchir et faire le bon choix sur ce qu'on va semer sur notre chemin de vie. Quand nous voulons manger des patates nous semons des germes de patates. Pour être heureux il est préférable de cultiver des causes de bonheur — pas comme celles du gang des "barbares" par exemple! Et ce qui va finalement décider de nos chances de bonheur, notre ami commun, Tenzin Gyatso le Dalai Lama nous dit "C'est la motivation" autant que ce que l'on fait.
    Je suis admirative de ta recherche audacieuse qui fait preuve de plus de maturité que l'on n'en rencontre parmi nos contemporains profs de tous poils, et je t'embrasse.
    Lise

    RépondreSupprimer
  9. Comme promis je t'ai promis de revenir te lire pour bien digérer et surtout bien commenter
    tes écrits méritent réflexion voire même grande réflexion
    " Cela se finira t'il un jour ? Serons-nous un jour les maîtres de nos pensées ? Souverains de nos idées novatrices ?

    c avec une facilité déconcertante que tu ouvres un débat très profond et judicieux
    je suis médusée et puis tellement retournée car tu m'as amenée à repenser à tous nos parcours , à mon parcours
    est-il le fruit de ma volonté première ou le choix dicté par nos ascendants
    certainement oui certainement comme aimanté nous suivons tous le même circuit ou presque dans le but surtout de faire plaisir aux parents, famille ....
    Lorsque le choix est réussi il n'y a pas grand mal mais lorsque nous passons à côté du plus cher de nos envies, de notre volonté ou lorsque nous bâillonnons notre liberté parce que d'autres ont pris la liberté de nous confisquer la notre là est le problème car des fois nous pouvons passer à côté du meilleur de nous même quoique les autres prennent cette liberté dans le souci du meilleur pour nous
    JE NE SAIS SI j'arrive à me faire comprendre
    pour cette raison, je me suis toujours tenue de laisser le choix à mes deux enfants de ne jamais leur inculquer mes envies mais je vois qu' inexorablement cela se confond et nos envies deviennent ceux de nos enfants parce qu'ils croient en nous exauçons nous faire plaisir
    cela peut être vrai dans la mesure où leur choix ne déteigne pas leur volonté réelle et ne leur éclipse point leurs vrais rêves.
    Rien que pour tout cela je te remercie parce que tu me pousses à remettre sur le tapis ma manière d'influence sur les autres

    RépondreSupprimer
  10. Lise,

    J'ai suivit ton raisonnement de bout en bout et debout :)
    Il est vrai que le silence est ce qu'il y a de plus dur à posséder. Il nous effraie, nous plonge dans la solitude. Cette solitude si dure à vivre par tout temps.

    J'adore ta pensée sur le point que oui bien sur nous sommes tous stigmatiser par la socialisation que nous avons connu. Que oui, nos vies ont sont forcément orienté de tel manière à ce que l'on fait dans la vie est soit le suivi de ce conditionnement. Pas la suivie stricte ou négative. Je m'explique, la stricte étant la gentille et douce manière de suivre les préceptes acquis de toutes les personnes plus grandes qui nous ont appris quelques choses. Et la négative étant de faire l'extrême opposé de la pensée parentale, ce qui au bout du compte, revient quand même à bâtir sa vie sur les valeurs de nos pères. Une sorte de sauvegarde des références qu'on a acquises.
    Que cela va jouer un rôle fondamental dans notre existence. Tenter de le supprimer est un peu nous tuer. Détruire l'être que nous sommes aujourd'hui. Même si ce que nous sommes reste que le produit des anciens.

    Ainsi, cette quête de la recherche du nous est pour ainsi dire ... vaine. Je m'explique. On peut certainement trouver la personne que nous sommes réellement au fond de nous mêmes mais elle demandera forcément l'évolution de la personne actuelle que nous sommes avant cette recherche. Ainsi, lorsqu'on aura trouvé cette nouvelle personne, l'ancienne qui sera effacé restera quand même comme une part ancienne de nous. Ainsi la libération de ce moi est quasi impossible.

    Mais là où tu fait évoluer la pensée, c'est que bien sur nous sommes conditionnés, et que se débarrasser de tout cet apprentissage est impossible. Mais que là où nous pouvons agir, là où un combat pu s'imposer est dans l'orientation future qu'on fait prendre à nos vies une fois cette stigmatisation reconnu.

    Ou comme tu dis : " Pour être heureux il est préférable de cultiver des causes de bonheur ".

    C'est sur cette phrase pleine de bon sens que je finis :)

    Merci encore pour ton commentaire.

    RépondreSupprimer
  11. Lilia,

    Merci beaucoup pour ton commentaire. Cela me fait énormément plaisir de voir que plusieurs personnes viennent et commentent un de mes écrits. Comme le dirait mon Papy: " ça fait gros sur la patate" :)

    Pour ta pensée, je l'ai comprise. Si je t'assure :)
    Ma pensée à moi s'arrêtais sur le choix que nous allons prendre et qui est contrôlé par notre passé. Mais il est vrai que cela reste une entrave à nos libertés.
    Comment peut-on donc prétendre à la liberté alors que nous sommes prisonniers des carcans de nos ascendants ?

    La liberté, devise de notre Nation. Une idée pour laquelle beaucoup se sont battu sans réellement savoir ce qu'elle est. Le Code Civil nous délimite juste notre liberté, ce qui en sommes n'est pas vraiment de la liberté. En effet, notre liberté "s'arrête là où celle des autres commence".
    Mais avant ça, comment savoir ce qu'est notre liberté ?

    Est ce celle que nous ont imposé nos parents ? Celle qui est ainsi devenu, après socialisation, notre liberté. Ce qui, en somme, n'est plus vraiment de l'ordre des libéralités.

    Comme tu le dis : " lorsque nous bâillonnons notre liberté parce que d'autres ont pris la liberté de nous confisquer la notre ".
    C'est en effet très juste. Comment voir la limite entre liberté est celle qu'on nous as imposé librement qui découlent elles-mêmes des limites ancestrales ?

    La première liberté ? Celle de la première pensée ? Celle du péché Originelle ?
    Après chacun le met à sa sauce :)

    Ainsi ta pensée prend tout son sens en remettant en cause le principe même de la liberté.

    La liberté ? Qu'est ce que c'est ? Si ce n'est les limites de nos ancêtres ?

    RépondreSupprimer
  12. "Une idée transcendée en vie" est-ce vraiment là tout ce que tu es? Et si quelqu'un boxe le nez de "cette idée transcendée" est-ce que ton idée aura un oeil au beurre noir? Attention à la tendance au nihilisme qui débouche à court ou à long terme sur une négation de la personne, une perte de l'émotion et pour finir, de la compassion sans laquelle le monde devient glacé.
    Le moi à beau être vide, c.à.d. dénué d'existence propre, il existe néanmoins relativement et c'est pourquoi tu n'es pas qu'une idée, tu as également un corps et un esprit qui EUX AUSSI méritent ton amour et ta compassion au même titre que les autres.
    Ne te déprécie pas, ta nature est parfaite, complète, non sujette à la mort. C'est à elle qu'il est sage de s'identifier et non au petit moi affamé, craintif et limité. C'est ce que j'ai appris de mes initiateurs spirituels dont je n'ai jamais eu à me plaindre, bien au contraire!.
    Bises de l'amie
    Lise
    (Commentaire ajouté en réponse au tien sur mon blog)

    RépondreSupprimer
  13. Commentaire sur ta dernière réponse.

    Salut SaveNow, je crois que je ne me suis pas bien exprimée sur le sens du questionnement que je te propose. Le fait d'observer et d'analyser les composants du corps et de l'esprit ainsi que les conditionnements transmis de génération en génération, permet de réaliser tout ce qui n'est pas réellement "moi" et qui m'a été inculqué comme croyances et comme mode d'emploie de la vie en société dés la prime enfance. Il ne s'agit en aucun cas "de supprimer, de tuer ou de détruire l'être que nous sommes aujourd'hui même si ce que nous sommes reste le produit des anciens" ainsi que tu le dis fort bien. Tel n'est pas le but visé.
    L'objet de cette enquête sur le "Je suis", est de découvrir notre VRAIE NATURE non conditionnée car sous la couche d'ignorance où nous la laissons moisir inemployée, elle existe bel et bien. Ce qui perçoit le conditionné n'est pas conditionné. Ce par quoi tu peux investiguer et mettre en question la nature préfabriquée de la personne n'est pas la personne. En fait, c'est Elle, c'est bien Elle ta merveilleuse, ta sublime nature qui n'est que clarté, amour, beauté et sagesse, ELLE qui t'éclaire. Et celle-ci, tu peux être sûr qu'elle ne te laissera jamais tomber. Elle ne te fuira pas comme font la plupart des Fanny du monde que ton amour épouvante; ou qui, si elles te suivent, risquent fort de te lâcher en chemin à moins que tu ne t'en lasses le premier. L'époque est peu propice aux amours qui font long feu. Mais celui qui est un fidèle de l'amour vrai, rien ne l'arrêtera! À ce propos, voir "Princess bride", un excellent film ( de Zimmkis je crois) bourré d'humour, à découvrir absolument si ce n'est déjà fait.
    Quand tu te permets de percer à jour la nature artificielle de ce petit moi étriqué, pétri d'espoir et de crainte, de jalousie et de vanité, tu commences à te désidentifier de cette personne pour redevenir ce qu'en fait tu n'as pas cessé d'être au-delà du temps et de l'espace, au-delà de tout conditionnement et de toutes limitations. Tu t'éveilles alors du cauchemar dans lequel la souffrance est inéluctable pour entrer dans la réalité qui n'est que paix. N'est-ce pas là ce à quoi nous aspirons tous —en le fuyant à toutes jambes —?
    Quoiqu'il en soit, en te livrant à ce travail de réflexion, le moi relatif dont tu as besoin pour fonctionner dans le monde relatif ne risque pas de s'évaporer avec la disquette de sauvegarde des références dont tu parles à juste titre. Si c'était le cas, les éveillés vivant dans le monde seraient des handicapés incapables de traverser la rue ou de se prendre en charge, ce qui est loin d'être le cas. Tu risques simplement de comprendre la nature relative du moi, cette personne avec laquelle tu traverses l'existence, sans avoir besoin de te prendre pour le rôle qu'elle JOUE. Car nous sommes tous de sacrés comédiens dont le seul tort est de SE prendre au sérieux.
    Bonne route à toi et à tous.

    RépondreSupprimer
  14. Je m'en veux de m'être absenté du site sans avoir put voir ce dernier commentaire qui est vraiment excellent.
    Tant sur la recherche de la pensée que l'aboutissement de cette dernière. Je suis peut être sous le coup du "refroidissement" comme le dit ... personne en fait. J'arrive, de retour sur ce site, et je vois qu'un tel message m'a échappé.
    Alors je relis mon article et je suis le cours de notre raisonnement pour me remettre dans le bain idéologiques que nous avons laissé coulé. Je saisis le savon de pensée afin de faire mousser un peu cette baignoire et je vais tacher de répondre à ce commentaire.

    Les idées emmenés et étudié par ton commentaire n'ont pas vraiment besoin d'être redéveloppés ou commentés. Elles sont suffisamment limpide et ordonnées pour se suffire à elle seule.
    Le seul point qu'on pourrait se poser et est ce que tu vois de la relativité en toute chose ? Certes nous avons tendance à nous engager dans des pensée un peu trop tranchante comme "un meurtrier est une personne mauvaise" au lieu de penser "un meurtrier est une personne ayant commis une action horrible". Oui, certes horribles, mais qui reste une action, pourquoi condamner toute la personne ?
    Mais je m'égare. Outre le fait que le principe de relativité des idéaux devrait être enseignés dans les écoles, ce qui éviterais à beaucoup d'adolescent de s'autodétruire. Il n'en reste pas moins qu'on ne peut tout relativiser.
    Il reste des points clair dans notre passé, notre éducation, notre morale peut sujette à être nuancé ou reformuler. Elles font partie de nous, tendre à les réorienté peut nous entraîner vers ce même nihilisme dont tu nous as parlé.
    Je ne comprends pas la pensée "des éveillés" dont nous avons souvent parlé, j'essaye de la comprendre mais je pense qu'il me reste un long chemin avant d'atteindre leur degré de conscience.
    Le fait est que je me demande si nous élever ainsi et comprendre la portée de l'univers métaphysique ne va pas nous entraîner vers une sorte de nouveau capitalisme. Non plus primaire et accessoire comme aujourd'hui, mais plus idéologiques. Dans un monde où ils existent peu d'éveillés, ils sont reconnus à leur valeur. Mais dans un monde d'éveillés, n'est ce pas le sot qui fait figure de génie ? Je ne sais pas, je me demande simplement ...
    Pour faire moi aussi référence à un film ("99Fr" avec Jean Dujardin) : "Il se dit que c'est peut être ça le secret qui sauverais le monde : Accepter de s'ennuyer..."

    Passé ce petit développement, je tiens juste à souligner la force et la beauté de certaine de tes idées ou phrases. Deux m'ont notamment marqués bien que beaucoup était excellentes. Ceux ci m’ont plus marqués.
    La première, c'est : "Ce qui perçoit le conditionné n'est pas conditionné." Je suis resté quelques minutes à réfléchir sur le sens de cette phrase. J'avoue qu'elle m'a énormément séduite :)
    La seconde est bien sur ta dernière phrase qui te sert un peu de chute :) "Car nous sommes tous de sacrés comédiens dont le seul tort est de SE prendre au sérieux."
    Enfin voilà, tout ça pour te dire que ton commentaire était magnifique. Des commentaires comme on a malheureusement peu l'occasion d'en voir.
    Je suis bien content que celui ci est attiré sur mon Blog :)

    RépondreSupprimer
  15. ... Problème de dyslexie ... C'est pas "attiré" qui faut lire mais "atterris" ...
    Toutes mes excuses.. Oui je vais aller me flegealler... Et zut !

    RépondreSupprimer

Si vous étiez un film, quel serais votre style ?