dimanche, avril 18, 2010

Recherchez la sortie.

« Rien n'est plus tragique que de rencontrer un individu à bout de souffle, perdu dans le labyrinthe de la vie. »


- Martin Luther King -.






Oui, les publications sur ce blog se sont fait rares, le mea culpa ne se fait pas vraiment nécessaire, je vous ai pas entendu me supplier de réécrire alors on se calme.

Les raisons, aussi nombreuses que merveilleuses, ne sont pas la cause de mes écrits, alors je les laisse de côté.

Je ne parle que de ce dont j’ai envie. Je ne dis pas que je le fais bien, même la tentative peut être conspuée. Je dis juste que tout ce dédalle de pensée et de sujet, il est parfois dur de retrouver son chemin ;

C’est sur ce jeu de mot (oui pas très habile, j’en conviens), que je lance le sujet de cet article. Longtemps, ma vie, je l’ai comparé au labyrinthe. Etant à la fois le Thésée et le minotaure de mon existence.

J’ai toujours recherché l’humanité. Depuis tout petit. Très tôt, j’ai dut apprendre à sourire, ce dernier attrait n’étant pas naturelle chez moi. La tristesse de mes parents face à ce garçon à l’air (et je dis l’air seulement) monotone était trop insupportable. C’est alors que sur mon chemin, j’ai découvert l’hypocrisie, le mensonge et la dissimulation et je m’en suis servi respectivement comme bouclier, arme et socquette.

Tout comme dans la fable, je fus aidé par une déesse. Tout comme dans le mythe, celle-ci me fit dont d’un cadeau précieux. Non pas une pelote de laine (qu’en aurais je fais dans ma vie ?), mais d’un autre outil : La morale.

Cette déesse, incarnée dans la personne de ma mère, m’a permis de continuer à avancer. De me dire que partout sur ma route, j’allais retrouver mon chemin, celui d’une vie normale. Pleine de sentiment, d’émotion et de vie, ce que j’aspirais au plus profond de moi.

Vous l’aurez compris, c’était là ma vie en tant que Thésée. Ma mère m’a éduqué à penser que si je me mettais à agir convenablement, j’allais obtenir ce que je désirais au plus profond de moi. Fuir ce minotaure… Fuir cette partie sombre en moi… Fuir ce pourquoi je vois un monstre à chaque fois que je vois mon reflet.

Vision manichéenne pour les plus pessimiste, karma pour les plus croyants, facteur opposé qui se complète et, ou, s’annule pour les plus scientifiques et érudits de la logique, il y en a pour tout les gouts. Ma mère n’avait bien sur aucune idée de ma quête. Comment pourrais-je lui confier une telle chose ?

Ainsi, au cours de la vie, j’ai appris à distinguer le bien du mal. Je ne comprends jamais très bien les limites, mais je les connais. C’est déjà ça.

Revenons-en à la métaphore. J’étais bien sur le Thésée de ma vie dans ce labyrinthe tortueux qu’on appelle la vie. Mais j’étais à la fois le Minotaure. Qu’on se comprenne bien, il n’y avait pas cette distinction comme dans le roman de Stevenson. Je n’étais pas « Hide » à un moment où « Jekyll ». J’étais comme le docteur l’explique dans le roman : « à la fois tout l’un, et à la fois tout l’autre ».

Ainsi, j’étais toujours attiré par la souffrance humaine. Pas plus que le bonheur des gens, mais pas moins. Je leur souhaitais aussi bien le mal que le bien. Je priais à la fois pour le salut de leur âme que pour leur damnation. Mais en Minotaure, cette… curiosité du morbide et de la douleur revêtait une nouvelle forme. J’étais fasciné par la transformation du visage des gens. Comment voir le démon dans un saint ? Dieu l’as fait, pourrions nous ne faire autant, nous, ses fils ?

Je sais que je m’égare un peu, mais que voulez vous ? J’ai découvert qu’écrire ses pensées permettait de les arranger.

Alors voilà : je vais les arranger.

Mon but était de devenir comme tout le monde. De pouvoir éprouver ce qu’on appelle « l’Amour » pour quelqu’un. De vivre une vie paisible… D’être heureux.

Je savais qu’en Thésée, c’était le seul moyen de parvenir à ce résultat. J’espérais sortir de ce labyrinthe sous cette forme et enfin pouvoir commencer à vivre. Oui car le labyrinthe n’est qu’une phase, rien n’a de prise dans ce moment. On ne vit pas, on sur-vit.

(Que de jeux de mots n’est ce pas ?)

A l’opposé, en Minotaure, j’étais habité d’un profond sentiment d’indifférence pour les autres. N’agissant que pour une seule et unique raison : étancher ma curiosité. Dingue que ce sentiment ne fait pas partie des 7 péchés capitaux. C’est pourtant mon préféré.

Dans cet état, je repoussais et écrasais toutes les autres personnes qui m’entouraient. Ces actes odieux devenant ma culpabilité en tant que Thésée, autant que les actes bons devenait les remords du Minotaure. C’est ainsi que ma compréhension et ma sensibilité de la culpabilité fut toujours biaisée.

C’est peut être l’article où je me livre le plus. J’ai toujours cherché à comprendre ma nature. Mais à cette époque, n’ayant jamais connu l’Amour et par karma, logique Newtonienne ou ce que vous voulez : la Douleur, je ne pouvais pas comprendre toute l’étendue du Labyrinthe.

Je crois que ces deux notions seront à jamais indissociables et je trouve que cela est parfait comme arrangement, un peu pervers et tordu, mais idéal.

Bizarrement, ça va mieux dans ma tête aux longs couloirs étroits. Je suis Thésée, j’entends le Minotaure qui gronde.

Tant que je serais en train de sur-vivre, je n’abandonnerais pas ma quête. Le plus triste dans tout ça. Faisant l’impasse sur les difficultés, les embuches et les douleurs qui sont devant et derrière moi. Ce qui me m’afflige le plus. Qui me terrorise. C’est de me dire qu’il est peut être trop tard.

Ami lecteur, je finirais sur ce dernier jeux de mots moisis à l’image de cet article qui me fut offert par mon oncle, ivre au plus haut point : « Ce n’est pas parce que c’est à droite, que ce n’est pas la gauche », à la prochaine.

mardi, octobre 06, 2009

Leçon 1 : Coupable dites vous ?

"Vivez, ah ! Vivez donc, et qu'importe la suite ! N'ayez pas de remords. Vous n'êtes pas Juge !"

-Blaise Cendrars-.












Ami lecteur bonsoir.

... Trop formel ? Salut Bande de Glandu !

... Trop familier ? ... Accusons l'heure tardive de cette dérive.

J'ai eut l'idée de décrypter les rares sentiments que nous pouvions vivre. Essayons un instant de nous mettre à la place d'un être étranger à toute émotion. Sur qui l'affection ou les considérations n'aurait aucune prise. Il est certes très dur de pratiquer un tel exercice, chacun étant biaisé (j'ai dit "biaisé" !) par sa propre sensibilité et sa propre tendresse. Mais je crois que même si nous sommes loin du compte, tenter de raisonner dessus, même de traviole, n'est pas plus mal. Après tout, si toute la société pense de traviole, la traviolata ne devient elle pas le moda operata ? Cette phrase ne veut rien dire ? Effectivement. ... Accusons la nuit défilant sans un bruit.

Le premier sentiment que nous allons décrypter est la "Culpabilité". Ahhhhh !! Que ce sentiment est bon ! Qu'il est facile de jouer avec ! Qu'il est dur de l'ignorer ! Pour une personne aimant manipuler son prochain, la culpabilité est une chips servie avec son lit de guacamole ! Il est si aisé de contrôler l'autre lorsqu'il est pris au piège de ce ressentiment. Qu'il se set doucement tiraillé jusqu'à ce qu'il se sente si mal, qu'il est prêt à tout pour diminuer les affres de la culpabilité ! Pourtant, beaucoup crois qu'il est simple de créer ce sentiment. Que, n'importe qui, n'importe quand, peut faire vivre ces tourments à n'importe quel plouc.

Ha ha ! (Oui, c'est un rire sarcastique.) Faites le test demain. Faites naître la culpabilité chez un proche ou autre. Et demandez-lui n'importe quoi. Assez gros pour que ce soit important et que ça représente un coût pour la personne, mais pas trop énorme. Pourquoi ? Comme dirais Gad Elmaleh : " D'abord parce qu'elle ne m'a rien fait !" Mais je pars à nouveau dans tous les sens ... Accusons l'obscurité de mon manque de lucidité.

La Culpabilité. Un sentiment qui nécessite, selon les cas, bon nombre d'ingrédient. Je ne vais pas m'étaler sur les théories psychologiques que vous pourrez aisément retrouver et qui sont vraiment très intéressantes. Plus que mon petit article ici présent. Ainsi, la culpabilité nécessite à la base un don d'empathie. Une certaine sensibilité et perception de la souffrance d'autrui. A cette base, il faut y ajouter le tronc directeur : la responsabilité ! On se sent bien sur coupable de nos actes. Ou on se reproche de ne pas avoir agit selon les cas... Certain parles de triade : victime - sauveur - persécuteur. Passons. A ce tronc s'ajoute différente partie comme le doute, le désir, la peur, la souffrance, et je vous ferais grâce du "etc"... Ah ben non en fait ... Encore une fois je me perds... Accusons mon impatience à dodoter pour ce manque de cohérence.

En effet, je ne fait que décrire très, très (encore un), très brièvement le sentiment de culpabilité. De grands psychologues y ont développé plusieurs théories. Là où, je désire vous emporter est dans l'observation de ce sentiment chez la personne. Ce qu'elle ressent. Le tiraillement, le sentiment d'avoir "peut être" ou "surement" (selon l'avancement de ces pensées) commis quelque chose de mauvais. Nous sommes tous conditionnés à faire le bien à la base, tous ceux qui ont eut droit à la socialisation primaire et secondaire "normal" même si ce n'est pas exact de le dire ainsi. La famille nous apprend ce qui est bien ou pas, l'école: ce qui légal ou pas.

Alors, même si on a tendance à faire abstraction de cette stigmatisation infantile lorsqu'on commet le méfait. Il n'empêche qu'une boule grandit en nous... Une boule plein de doute... Une sorte de cancer émotionnelle. Qui ne cesse de grandir. Dostoïevski écrit dans son célèbre "crime et châtiment" que les meurtriers en générale se trahissent par leur comportement dans les jours qui suivent le meurtre. Il reste cloitré chez eux, deviennent paranoïaque, se sente mal à l'aise par un regard de face.

La culpabilité, le glouton de la conscience, le moulin à vent de Don Quichotte, le King Kong des américains, l'oreille de Vincent Van Gogh.


Coupables dites-vous ? Oui... Oh que oui ! Libérez-moi ! Je suis coupable !

jeudi, août 27, 2009

Sauvagerie Temporelle ...


"Ce que j'adore... C'est que tous les plaisirs de ma chienne de vie ... Ne soit rien à côté de ce que je partage avec toi."
-Hal, Malcolm -.



















Me voilà de retour parmi vous !

Comment ? Non je ne suis pas jésus...
Nos destinés peuvent sembler similaire, je viens de me faire pourchasser par un groupe de rabbin en colère... Mais je ne suis pas le fils de Dieu, j'ai trop d'ego pour n'être que le fils de ma propre foi...

Assez de tergiversations excentriques et totalement loufoques. Au travers du titre, vous l'aurez compris, je viens me plaindre du temps.
Dès mon enfance, j'ai eut beaucoup de mal avec ce concept. Pour moi, l'idée que l'on m'avait mis ici sur cette terre avec mes parents simplement pour me dire que quoi que je dise, quoi que je fasse, quoi que j'intente, la vie continuerait son cours normal, était totalement absurde.
Peut être la cause de ma personnalité tournée vers une fainéantise sans bornes, une procrastination au dessus de toutes démesures, et un flegme des plus remarquables face aux vicissitudes de la vie. (Oui, on vient de m'offrir un dictionnaire, remarquable n'est ce pas ? Moi qui rêvais d'être pédant, c'est chose faite...)

Le temps... Fluide en perpétuelle rotation pour les adeptes de physiques quantiques... "Durée dans laquelle se succèdent les évènements" pour les fanatiques du Larousse.
Intéressant d'observer que le temps, pourtant le même pour tous, reste si singulier à chacun. Certain optant pour sa fuite, d'autre pour le rattraper et d'autre encore... pour l'oublier.
Chacun l'utilisant à sa guise, chacun le dépensant sans compter, vivement que Dieu nous débloque nos comptes que nous puissions passer en hors-forfait.

Avancer dans le temps... regarder celui qui est passé... prendre son temps dans le présent... L'oubliant tous les 364 jours par an, il est plus marquant et cruel un jour en particulier: celui de l'anniversaire !
Bouuuh ! Cette date vile et sournoise ! Une année de plus ! Ou une de moins... tout dépend de comment on voit les choses :)

Notre compréhension du temps reste universelle, chacun nous pouvons distinguer le passé de notre futur, et tout ça pendant que le présent s'écoule. Machiavélique avez vous dit ?
Mais là où la vraie question nous saute au cervelet tel un petit chien sur une balle en caoutchouc, c'est pourquoi donc tout le monde continuer d'avancer ... Est ce pour dépasser le temps ? Ou pour l'oublier ?
Pourtant, à chaque fois que l'on se retourne, il est là, attendant qu'on lui rembourse ses créances tel un banquier sarcastique : "Ne t'en va pas trop loin mon ami, tu perds ton temps à essayer de me fuir !"

Enfin bref, tout ça pour vous dire que je n'ai pas vu le temps filer depuis ma dernière connexion... cela fait déjà pas mal de temps que je n'ai plus rien écrit ici... Eh bien ennemi lecteur, me revoici.... (prêt à finir sur un bon jeu de mots)... afin de vous faire perdre votre temps :)

mardi, mai 12, 2009

Imagination Débordante ...

"La gravité ne peut quand même pas être tenue responsable du fait que les gens tombent amoureux !" 

-Albert Einstein-.




 







Elle était là, c’était l’évènement majeur n’est ce pas ?Qu’importaient les galères qui pouvaient me tomber dessus, qu’importaient les embuches qui m’attendaient au bout de la route. Peu importait le passé et ses échecs, le présent et ses doutes, l’avenir et ses incertitudes. Elle était là et c’était l’essentiel. Elle, elle était là en train de boire son café, insouciante de l’attention qu’on lui portait, ou le faisait-elle croire. Car une femme sait toujours lorsqu’elle est surveillé, n’est ce pas ? En tout cas, elle ne faisait pas mine de s’en apercevoir. Si touchante dans son attitude de profonde indifférence, si jolie dans sa tenue en public. Si belle à contempler. C’était la femme parfaite. Elle, elle s’appelait Fanny. C’est l’amour de ma vie. Comment le sais-je ? Comment sait-on que l’on est amoureux ?

Certain disent que c’est un phénomène chimique, que ce serait des hormones sécrété par le corps qui entraînent une accélération du rythme cardiaque, une transpiration pour certain, une incapacité temporaire à parler pour d’autre. Bref, il existe des dizaines de symptômes. L’amour est la seule maladie à monopoliser autant de symptômes.

Foutaise ! L’amour n’est pas qu’une réaction chimique, oh que non et je le sais ! Les effets chimiques comme la sécrétion d’hormones ne sont autre qu’un effet secondaire à un trouble beaucoup plus profond. L’amour, c’est l’ébranlement de notre âme. Ni plus ni moins, une âme qui en présence d’une autre, en reste comme paralysée par sa beauté, son éclat, son rayonnement. Voilà pourquoi un couple d’âme sœur brille aussi fort aux yeux d’autres personnes.

Moi, mon âme reste paralysée à chaque fois qu’il rencontre Fanny. Je vois déjà le rayonnement que produirait notre union. D’un éclat qui pourrait éblouir le soleil lui-même. Je vois déjà le regard des autres personnes jalouses du magnifique scintillement de notre amour.

Elle a rejeté ses cheveux d’un geste  détaché, machinal. Révélant un bref instant sa nuque sensuel, sa joue qui ne demanderait qu’à être embrassé. Ce simple geste a mit tout mon être en émeu. Je suis fou d’elle. Assis à la table de la cafétéria, seul avec mon journal, je sens mon cœur fondre. Comment croire que cette fille là, n’est pas la fille de ma vie ? Elle, elle est là, en train de boire sereinement son café sans se douter qu’aujourd’hui sa vie allait changer. Dans quelques minutes, elle allait me rencontrer, me rencontrer moi, son âme sœur. Oui, aujourd’hui, pas plus tard que dans dix minutes je l’invite à dîner afin de lui révéler mes sentiments.

Pas de doute. Elle ne peut refuser mon offre. Impossible. Nous sommes faits l’un pour l’autre. C’est la femme de ma vie. Je suis l’homme de sa vie. Elle dira oui, n’est-ce pas ?

Je vois déjà comment sera notre vie de couple. Au début, je lui donnerais milles preuves de mon amour pour elle. Des fleurs envoyées à son travail, des mots doux qu’elle retrouverait un peu partout témoignage de mon amour démesuré. Tous les jours je lui prouverais que je l’aime un peu plus. Mes petites attentions en seront les témoignages. Elle, elle sera comblée un peu plus chaque jour. Et, ainsi, elle se rendra un jour compte que je suis l’homme de sa vie. Le bon. Puis, avec le temps, peut-être que mes attentions seront moindre, mais mon amour ne cessera de croître. Un jour je l’inviterais pour une banale sortie au cinéma qui se terminera au restaurant. Là, dans ce petit restaurant chaleureux, avec la complicité des serveurs, je lui demanderais d’être ma femme pour la vie. Je serais à genoux, à ses pieds, une bague a la main, les serveurs autour près à applaudir lorsqu’elle aura dit oui. Le signal discret qui annoncerait à un violoniste de commencer à jouer notre musique. L’éclat étincelant dans ses yeux, le sourire irradiant son visage, le bonheur la submergeant, la musique si bouleversante. Autant de souvenir qui me resteront gravé dans la mémoire. Elle aurait un sourire. Un sourire si énorme, si magnifique, si merveilleux, s’accrochant à son visage pendant plusieurs jours. La suite de cette histoire continuera avec l’achat à crédit d’une petite maison hors de la ville. Une calme et petite maison dotée d’un petit potager où je pourrais la voir cultiver des tomates encore vertes alors que je serais en train de repeindre la palissade d’un blanc soyeux. D’un mouvement, elle s’épongera la sueur le front du dos de la main et en profitera pour jeter un regard sur moi. Là elle remarquera que je ne l’avais pas quitté des yeux et, à ce moment, j’observerais dans ses yeux un désir de m’avoir tout-à coté d’elle. Je m’avancerais vers elle, lui tendrait la main et nous irions vers la chambre où nous ferions l’amour. Neuf mois plus tard, un chérubin viendra éblouir un peu plus notre vie déjà si éclatante, si parfaite. Ce sera un garçon avec qui je jouerais au foot, lui apprendrait des tas de choses. Puis une deuxième vague de lumière arriverait avec sa petite sœur. Elle et moi, nous les verrions s’épanouir, grandir, partir afin de revenir lorsqu’ils auront fait leur vie. Elle et moi, toujours, nous resteront seul à la maison, pouvant consumer jusqu’à plus soif notre amour réciproque. Nous deviendront vieux, ridés et tremblant de partout mais nous serions ensemble. Encore unis. Les années défilant, le temps nous rongeant petit à petit. Ce terrible fléau qu’est la vie, nous consumant petit à petit, jusqu’à la date de péremption de l’homme. Cette immonde calamité la toucherait la première. Juste avant qu’elle ne me laisse en ce monde, seul, privé d’elle, dans ce lit d’hôpital si chargé de tristesse et de malheur, je lui dirais une dernière fois que je l’aime. Puis je l’embrasserais une dernière fois et là elle s’en irait avec ce même sourire qui a tant éclairé notre couple, qui a tant guidé ma vie. Ce sourire qui avait tant paralysé d’amour mon âme, qui l’avait tant foudroyé de bonheur à chacune de ses apparitions au coin de ses lèvres. Le sourire de mon cœur.

Oui, ainsi sera notre vie.

Voilà pourquoi il faut que je lui dise ce que j’éprouve pour elle, que mon âme ne jure plus que par elle. Elle ne peut me repousser.

Après tout c’est mon âme sœur.

Elle vient de jeter son gobelet de café, elle va partir ! Il faut que je lui dise, que je lâche se journal ! Que je lui dise que ça fait déjà pas mal de temps que je ne cesse de penser à elle. Il faut que je lui dise que chaque soir, je fais un détour en voiture afin de pouvoir être sur qu’elle rentre sain et sauf ! Il faut que je lui dise que j’ai déjà une photo d’elle dans mon porte feuille. Non ! Cela va l’effrayé, reste naturel. Pose ce journal, va jusqu’à elle, et propose lui un café. Oui, fait la rire, va et charmes la !

 

            Elle a dit oui ! Mon dieu, elle a dit oui ! Il n’y a pas plus heureux que moi sur terre. Demain soir je vais dîner avec elle ! Faut que j’aille faire un tour sinon je vais exploser.

 

 

            C’est Fanny, je suis revenu afin de …  j’ai lu ton journal. Ne m’approche plus !

samedi, avril 18, 2009

Une idée fixe ...

"I have a problem that I can not explain..." -System of a Down-.

 














Pourquoi ai toujours l'envie subite d'écrire un article lorsque minuit est déjà allé se coucher depuis deux heures ? Je suis là, repoussant cette idée de toutes mes forces. Me répétant que je suis quelqu'un de sérieux (S'te blague !), que je vais aller me coucher mais impossible ! Me voilà dansant d'un pied à l'autre ne sachant que faire... Me mordant l'index, maudissant tout mes complexes... Me ressassant des successions d'images... Mon lit, la douche, moi en train de dormir dans la douche... Les pensées habituelles en somme.

Alors pourquoi je n'arrive pas à zapper cette pensée ? Pourquoi diable suis je encore obsédé par cette idée ? Volonté de faire avancer les choses ? Tu parles ! Je commencerais par bosser mes cours tiens ! Profond sentiment d'un vide colossal absorbant tout le suc vital de ma vie si je ne réponds pas à mes pulsions là et tout de suite ? Ne sommes nous pas des monstres de pulsions comme se plaisait à dire ... ben personne encore ...

Enfin bref, cessons la cette logorrhée interminable et maintenant que j'ai nourrit la curiosité du chat, autant vous faire part d'une petite anecdote... Nan mais ne partez pas, ça va être marrant...

...

Ok même moi j'y crois pas, vous pouvez vous barrer, je vous suivrais d'ici quelques minutes ... Mais avant, voici mon anecdote :


Je suis un étudiant en droit: Un vrai, un dur, un pur !

Mais là où cela devient intéressant c'est que l'autre jour, j'ai eut l'agréable surprise d'apprendre que j'étais obligatoirement volontaire à l'inscription du cours s'appelant P.P.P. (traduisez : Projet Personnel et Personnel). En termes plus profane, c'est un cours qui, déguisé sous une pseudo volonté d'aide aux étudiants afin de définir leur avenir, impose cette douloureuse réflexion aux élèves de première année : " Bordel qu'est ce que je fous encore là ?" Eh oui, 600 élèves en première année, la réalisation d'un tri se fait bien sentir. Reste à y mettre les formes. Et quoi de mieux qu'une psychologue vous tourmentant sur les raisons de votre choix ? On n’a pas encore trouvé mieux que la torture psychologique...

Nous voici ainsi dans une classe de 20 élèves, tous avide de participer et de se montrer comme le nouveau Stakhanov. Et voici votre fabuleux auteur de blog assis bien sagement au fond de la salle se préparant aux premières salves, impatient de participer à cette comédie qui se veut : tout public !

Les commodités et échanges formelles échangé, nous voici directement jetés dans un travail de groupe nous forçant à nous ... brrr que se mot est affreux... mélanger ! Non ce n'est pas une orgie certes (elle aura lieu le soir à une soirée étudiante) mais bel et bien un ersatz de sondage dont le but est de savoir : Mais d'où vient le plouc qui me sert de voisin ? Et diable, que fait-il en droit ?

 

Et arrive enfin le fameux travail de présentation de son partenaire. Beaucoup de réponse classique : Choix par élimination, sens de la justice, parents juriste, "j'ai vu de la lumière", ...

Arrive enfin mon tour. Oui, vous vous doutez bien que je n’allais pas vous parler de cette triste petite fille au premier rang, qui, dans l'éventualité où elle ne réussissait pas sa première année, allait subir les sévices physiques de son père et de sa toute nouvelle batte de Base Ball nommée pour l'occasion "Justice".

... allez lire son blog si c'est ce que vous voulez...

Cette... charmante (à défaut d'être vulgaire) dame me demanda quelles étaient les motivations m'amenant à prendre ce parcours juridique. J'ai hésité ... Et là fut ma première erreur ... J'ai hésité entre, comme je fais d'habitude, c'est à dire répéter la réponse la moins intéressante, celle suscitant le moins d'intérêt, donc de question. Et ... dire la vérité. Et là ... je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai choisit la vérité. Dingue n'est ce pas ?

Soit, voici la transcription à peu près exacte de la conversation:                                                                " - Et quels ont été les motivations vous poussant à suivre la branche du droit ?

- Officiellement ? C'est bien sur car la justice coule dans mes veines. C’est, bien entendu, dans un souci de défense des opprimés, de la veuve et de l'orphelin et tout le tremblement. Sinon officieusement c'est dut à la lobotomie infantile que j'avais subit pendant mes 7 ans, en regardant sur RTL9 une émission mettant en scène des acteurs jouant des avocats dont l'histoire des clients ne cessait d'avoir des rebondissement."

Cela provoqua bien entendu une hilarité générale. Voyons, comment en aurait il put être autrement ?

 

Passé ce bref délire de groupe. La ... appelons la "professeur", faute de mieux. Me demanda si le fait de baser ma vie sur l'image illusoire d'une série et de la vision utopique qu'avait la vie d'avocat sur moi n'était pas un tantinet dangereux.

"Es tu déjà allé voir un avocat et suivit son métier quelques jours afin de savoir si c'était réellement ce que tu voulais faire ?"

Cette question, je dois l'avouer, ne m'avait pas effleuré ... Je suis resté quelques instants sans voix... Pour moi, faire avocat, était devenu, avec le temps, quelque chose de parfaitement naturelle. Aucune question n'était nécessaire. J'avais, au cours de ma triste et petite enfance, contracté tant de promesse à tant de personne que la possibilité de devenir autre chose qu'un avocat ne s'était jamais déssiné. Cela s'était inscrit le plus logiquement du monde dans l'esprit de mon entourage. Mon environnement agissant par la suite sur moi, donnant un sens encore plus évident à mon choix.

Pourquoi diable remettre en question l'évidence ?

 

Le "professeur", pas peu fière de son œuvre, se détourna de moi dans le but de tourmenter un autre élève n'ayant, vraisemblablement, pas rempli son quota de troubles mentaux. Après tout, les personnes présentes ici dans cette classe n’étaient autres que ces futurs clients potentiels. Malheureux, elles n'aura que plus de chances de les revoir allongés sur le divan de son cabinet. Mais c'est lorsqu'elle eut le dos tourné qu'elle entendit une voix lui dire : " Peut être que j'en ai pas envie ! "

Cessons ici l'effet dramatique, cette voix, était bien ma voix. La psychologue se retourna, me scrutant de ses yeux et me demanda :

"Pardon ?                                                                      - Peut être que j'en ai pas envie !"

J'étais encore dans mes pensées, mais mon cerveau avait déjà formulé cette phrase dans mon cerveau... c'est là que les mots qui devait suivre cette déclaration se constituèrent et s'assemblèrent dans mon cerveau.

 

" Peut être que j'en ai pas envie ! Rencontrer des avocats, les questionner sur leur quotidien... savoir si ma vision du travail et de leur habitude ést utopique ou non... Qu'importe ! Au jour d'aujourd'hui, je me suis bien trop avancé dans mes études, dans mes promesses, dans ma vie ! Pour que, subitment, je renonce à tout simplement parce que j'ai une idée de la vie qui n'est pas tout a fait juste ! Je sais que si je ne deviens pas avocat, je ne serais rien ! Si je dois foncer tête la première dans un mur, autant enfiler la casquette bien heureuse d'un diplômé sur ma caboche. Une chose est sure: je crois que si je venais à savoir, je finirais sdf..."

Après tout, qui donc peut se targuer d'avoir une bonne vision de la vie ? N'est ce pas ça que l'avenir ? L'avancé pas à pas dans le temps d'une idée ? N'est ce pas notre raison d'être ?

Nous vivons pour le futur. Qu'importe le passé et ses échecs, le présent et ses doutes. Il faut juste avancer et se dire que la porte donnant sur l'avenir est plus qu'entrouverte.

C'est un peu comme tous ces films avec des pirates qui ont jalonnées mon enfance. Ces courageux hommes répondant à l'appel du large et s'engageant dans une hypothétique quête au trésor aux périls de leurs vies. Souvent il n'y a pas de trésor. Mais ce que recherche ces hommes n'est pas forcément un trésor aussi futile soit-il. Ce que recherches ces hommes avant tout : C'est l'aventure !

Alors non, je ne vais pas aller voir un péquenot d'avocat me disant à quel point c'est "super top géniale" que de remplir un tas de fiches, de gribouiller dans des dossiers et d'économiser chaque mois dans le but de s'acheter le dernier joujou qui découpe les papiers en fines lamelles...

 

Je vais avancer... Tout simplement.                                 Et si je me plante ? C'est donc la question qui court sur toutes les lèvres ...


Et si je me plante ? Et bien qui peut donc se vanter de s'être si magnifiquement, si colossalement, si gigormiquement planté dans sa vie ?

 


Une idée transcendé en vie ... C'est ce que je suis. Je vous laisse, il faut que j'aille la vivre.

mercredi, avril 15, 2009

" Yüreğim Kaydisa Günah Mı ? "

" Une seconde chance ne suffit pas toujours ... "





















Oui, aujourd'hui nous allons passer à une citation turque.

... Serais ce enfin une petite routine installé dans mon petit coin de décharge ? Peut être.
Ne faites pas cette tête. Je m'empresserais de détruire toute routine persistante, promis !
Bien que la destruction systématique de tous esprit se liant à un quotidien soit une sorte d'habitude ... On n'est pas dans la m**** ...

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Très jolie phrase tiré d'un vieux film turque que j'ai adoré (oui il y a des choses que j'adore).
Mais avant toute chose je répond à votre première question : " Comment diable je connait le turque ?" 
Tout simplement en fait. A cause d'un voyage en Thaïlande... Alors voyez vous ...
Et sinon en vrai, j'ai appris que le turc était l'une des langues les plus faciles à apprendre et mon colloc' étant un turque, l'échange à été un peu naturelle. De plus les filles là bas sont peu vertueuses...

Je rigole bien sur. Enfin je crois...

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Cette phrase est tiré du film " Selvi Boylum Al Yazmalim ".
Traduisez : " Mon Amour A l'écharpe Rouge " (ce n'est pas moi qui fait les titres hein ?)

La grande qualité des films de cette nationalité est un récit sans aucuns effets spéciauxremplacé par une histoire très forte. C'est souvent la tranche de vie du ou des héros qui es décrite. Et le spectateur traverse et admire les vicissitudes qui passent en même temps que le héros.
Cela ressemble un peu au vieux film français. La grande différence c'est qu'il y a une sorte de pudeur et de tendresse peu présente dans les films français.
Oui c'est donc essentiellement des films classé comme " romantique " (me file des boutons ce mot...)

Mais outre l'aspect ... romantique grrrrr, ces films sont des véritables leçons de vie. Très touchants et vite prenant, ces films sont à conseiller !
Certains sont assez récents et dispose de sous titres comme " Babam ve Oglum " ou ncore le magnifique " Gonul Yarasi ".

Finit pour la pub. Achetez vous un dico, un lecteur de DVD et allez au diable !

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Pourquoi une citation d'un film ... oh vous avez compris le mot ! Il est à présent 03h50, ce qui peut expliquer mon état mais qui n'est pas encore suffisant.
L'alcool ? Nan je suis sobre... Même si j'ai l'impression d'être bourré chaque jour que Dieu dans son infini incompétence fait. Alors quoi ?
Un compliment. Tout simplement.

On a tendance à oublier à quel point, ce genre de petite chose vous chamboule un être.
Dostoeïvski énonce : " Il n'est au monde rien de plus difficile que la franchise et de plus aisé que la flatterie."
On m'a complimenté sur un de mes articles qui adopte une faible dimension sentimentale et me voici en train de vous balancer l'une des rares phrases m'ayant touché.

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Profitez-en, cela sera le dernier article du type que j'écrit sous vos yeux de constipé chronique suçant chaque jour vos lacets avant d'aller travailler.

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
" Est ce un péché si mon coeur glisse ?"

Al Yazmalim est l'histoire d'un amour impossible. Comment un homme qui voit l'amour de sa vie disparaitre... Peut le laisser s'échaper une seconde fois...
On se demande souvent comment serait notre vie si on n'avait put obtenir cette deuxième chance.
Ce film y répond par la perte de l'espoir.

"Si seulement..." elle, il ou ... la chose m'avait accordé une seconde chance ... " Si j'avais put juste..." autant de question au style si dramatique mais à l'espoir si fort.
On se conforte dans cette idée.
On se dit qu'on aurait put être heureux, mais le destin a jouer contre nous. Il n'y a pas pas eut de deuxième chance, ce n'est tout de même pas de ma faute !
Après tout, on se plante une fois, pas deux n'est ce pas ?
NAN !! Pas nous ! Nous sommes trop intelligents ! Des êtres doué de sagesse sachant tiré expérience de leur erreurs !

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Le héros est fou amoureux de la belle à l'écharpe rouge.
L'héroïne est elle aussi, raide dingue amoureux de celui qui a fait glisser son coeur...
Et pourtant ...

Cette deuxième chance qui les as réunit n'a pas suffit...

" Il m'a pris la main ... ces mains étaient si chaudes ... Il semblait avoir son âme au bout de ses doigt..."
" Au revoir Al Yazmalim... Au revoir Mon amour... "
" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
" Si je me cache à nouveau, me chercheras tu ?"
" Je ne vis que pour toi..."
"Au revoir Mon Amour ... Ma belle mélopée inachevé... Au revoir ..."

lundi, avril 06, 2009

Vole comme un Papillon, Pique comme une Abeille...

"Condamné à un supplice éternelle pour avoir emprisonné la mort, Sisyphe était un homme..."















L'une des phrases les plus célèbres du monde du sport. Entrée dans la gloire par Mohammed ALI, cette phrase a de nombreuses significations.

Ainsi, même dans un sport aussi violent que la boxe, la force brute n'était pas tout. L'agilité, l'adresse et la précision donnée par un petit poing était tout aussi puissante qu'un crochet pouvant décrocher la mâchoire d'un buffle.

C'est dans cette philosophie que s'est érigée la légende du plus grand boxeur de tout les temps.

Ce n'est pas tout à fait vrai en fait. La citation est juste mais mon interprétation reste de mon ressort. C'est toujours les générations futures qui donnent un sens aux actes des anciens. Le passé est dans l'imagination du futur.

Ainsi une question me traversa l'esprit: Comment les générations futures se souviendront elles de nous ?

L'autre jour, couché dans l'herbe au parc où j'ai l'habitude d'aller seul, j'ai réfléchit à une idée.

Comment mes petits enfants me verraient ils ?

Bien sur il faut supposer que j'ai des petits enfants ce qui ... reste encore assez flou pour l'instant....

D'accord ça fait carrément flipper en fait ! Mais passons.

Je me suis imaginé le jour de ma mort, après avoir eut un éloge national digne de ce nom. Oui, je me voyais Président, et alors ?

Enfin bref, je voyais mes petits enfants trouver une petite boite au grenier de ma maison avec des tas de souvenirs de moi.

Quelle serait leur réaction ? Un sourire timide face à une de mes photos de jeunesse en souvenir de ma mémoire ? Un franc éclat de rire après être tombé sur mon testament leur cédant ma fortune ? Des larmes de nostalgie en imaginant toutes les histoires qui ont put m'arriver ?

D'où ma question: Est ce que je peux organiser ce moment ? Et si oui, que donc y mettre à l'intérieur ?

Autant de question dont il m'a fallut la journée pour y réfléchir. Oui, j'ai beaucoup de temps libre...

J'ai décidé au final de mettre l'adresse de ce site afin que les générations futures ... voient combien je me fais chier.


Ciao les fripouilles.

"Float Like a Butterfly, Sting Like a Bee"

Si vous étiez un film, quel serais votre style ?