mardi, octobre 06, 2009

Leçon 1 : Coupable dites vous ?

"Vivez, ah ! Vivez donc, et qu'importe la suite ! N'ayez pas de remords. Vous n'êtes pas Juge !"

-Blaise Cendrars-.












Ami lecteur bonsoir.

... Trop formel ? Salut Bande de Glandu !

... Trop familier ? ... Accusons l'heure tardive de cette dérive.

J'ai eut l'idée de décrypter les rares sentiments que nous pouvions vivre. Essayons un instant de nous mettre à la place d'un être étranger à toute émotion. Sur qui l'affection ou les considérations n'aurait aucune prise. Il est certes très dur de pratiquer un tel exercice, chacun étant biaisé (j'ai dit "biaisé" !) par sa propre sensibilité et sa propre tendresse. Mais je crois que même si nous sommes loin du compte, tenter de raisonner dessus, même de traviole, n'est pas plus mal. Après tout, si toute la société pense de traviole, la traviolata ne devient elle pas le moda operata ? Cette phrase ne veut rien dire ? Effectivement. ... Accusons la nuit défilant sans un bruit.

Le premier sentiment que nous allons décrypter est la "Culpabilité". Ahhhhh !! Que ce sentiment est bon ! Qu'il est facile de jouer avec ! Qu'il est dur de l'ignorer ! Pour une personne aimant manipuler son prochain, la culpabilité est une chips servie avec son lit de guacamole ! Il est si aisé de contrôler l'autre lorsqu'il est pris au piège de ce ressentiment. Qu'il se set doucement tiraillé jusqu'à ce qu'il se sente si mal, qu'il est prêt à tout pour diminuer les affres de la culpabilité ! Pourtant, beaucoup crois qu'il est simple de créer ce sentiment. Que, n'importe qui, n'importe quand, peut faire vivre ces tourments à n'importe quel plouc.

Ha ha ! (Oui, c'est un rire sarcastique.) Faites le test demain. Faites naître la culpabilité chez un proche ou autre. Et demandez-lui n'importe quoi. Assez gros pour que ce soit important et que ça représente un coût pour la personne, mais pas trop énorme. Pourquoi ? Comme dirais Gad Elmaleh : " D'abord parce qu'elle ne m'a rien fait !" Mais je pars à nouveau dans tous les sens ... Accusons l'obscurité de mon manque de lucidité.

La Culpabilité. Un sentiment qui nécessite, selon les cas, bon nombre d'ingrédient. Je ne vais pas m'étaler sur les théories psychologiques que vous pourrez aisément retrouver et qui sont vraiment très intéressantes. Plus que mon petit article ici présent. Ainsi, la culpabilité nécessite à la base un don d'empathie. Une certaine sensibilité et perception de la souffrance d'autrui. A cette base, il faut y ajouter le tronc directeur : la responsabilité ! On se sent bien sur coupable de nos actes. Ou on se reproche de ne pas avoir agit selon les cas... Certain parles de triade : victime - sauveur - persécuteur. Passons. A ce tronc s'ajoute différente partie comme le doute, le désir, la peur, la souffrance, et je vous ferais grâce du "etc"... Ah ben non en fait ... Encore une fois je me perds... Accusons mon impatience à dodoter pour ce manque de cohérence.

En effet, je ne fait que décrire très, très (encore un), très brièvement le sentiment de culpabilité. De grands psychologues y ont développé plusieurs théories. Là où, je désire vous emporter est dans l'observation de ce sentiment chez la personne. Ce qu'elle ressent. Le tiraillement, le sentiment d'avoir "peut être" ou "surement" (selon l'avancement de ces pensées) commis quelque chose de mauvais. Nous sommes tous conditionnés à faire le bien à la base, tous ceux qui ont eut droit à la socialisation primaire et secondaire "normal" même si ce n'est pas exact de le dire ainsi. La famille nous apprend ce qui est bien ou pas, l'école: ce qui légal ou pas.

Alors, même si on a tendance à faire abstraction de cette stigmatisation infantile lorsqu'on commet le méfait. Il n'empêche qu'une boule grandit en nous... Une boule plein de doute... Une sorte de cancer émotionnelle. Qui ne cesse de grandir. Dostoïevski écrit dans son célèbre "crime et châtiment" que les meurtriers en générale se trahissent par leur comportement dans les jours qui suivent le meurtre. Il reste cloitré chez eux, deviennent paranoïaque, se sente mal à l'aise par un regard de face.

La culpabilité, le glouton de la conscience, le moulin à vent de Don Quichotte, le King Kong des américains, l'oreille de Vincent Van Gogh.


Coupables dites-vous ? Oui... Oh que oui ! Libérez-moi ! Je suis coupable !

Si vous étiez un film, quel serais votre style ?