samedi, avril 18, 2009

Une idée fixe ...

"I have a problem that I can not explain..." -System of a Down-.

 














Pourquoi ai toujours l'envie subite d'écrire un article lorsque minuit est déjà allé se coucher depuis deux heures ? Je suis là, repoussant cette idée de toutes mes forces. Me répétant que je suis quelqu'un de sérieux (S'te blague !), que je vais aller me coucher mais impossible ! Me voilà dansant d'un pied à l'autre ne sachant que faire... Me mordant l'index, maudissant tout mes complexes... Me ressassant des successions d'images... Mon lit, la douche, moi en train de dormir dans la douche... Les pensées habituelles en somme.

Alors pourquoi je n'arrive pas à zapper cette pensée ? Pourquoi diable suis je encore obsédé par cette idée ? Volonté de faire avancer les choses ? Tu parles ! Je commencerais par bosser mes cours tiens ! Profond sentiment d'un vide colossal absorbant tout le suc vital de ma vie si je ne réponds pas à mes pulsions là et tout de suite ? Ne sommes nous pas des monstres de pulsions comme se plaisait à dire ... ben personne encore ...

Enfin bref, cessons la cette logorrhée interminable et maintenant que j'ai nourrit la curiosité du chat, autant vous faire part d'une petite anecdote... Nan mais ne partez pas, ça va être marrant...

...

Ok même moi j'y crois pas, vous pouvez vous barrer, je vous suivrais d'ici quelques minutes ... Mais avant, voici mon anecdote :


Je suis un étudiant en droit: Un vrai, un dur, un pur !

Mais là où cela devient intéressant c'est que l'autre jour, j'ai eut l'agréable surprise d'apprendre que j'étais obligatoirement volontaire à l'inscription du cours s'appelant P.P.P. (traduisez : Projet Personnel et Personnel). En termes plus profane, c'est un cours qui, déguisé sous une pseudo volonté d'aide aux étudiants afin de définir leur avenir, impose cette douloureuse réflexion aux élèves de première année : " Bordel qu'est ce que je fous encore là ?" Eh oui, 600 élèves en première année, la réalisation d'un tri se fait bien sentir. Reste à y mettre les formes. Et quoi de mieux qu'une psychologue vous tourmentant sur les raisons de votre choix ? On n’a pas encore trouvé mieux que la torture psychologique...

Nous voici ainsi dans une classe de 20 élèves, tous avide de participer et de se montrer comme le nouveau Stakhanov. Et voici votre fabuleux auteur de blog assis bien sagement au fond de la salle se préparant aux premières salves, impatient de participer à cette comédie qui se veut : tout public !

Les commodités et échanges formelles échangé, nous voici directement jetés dans un travail de groupe nous forçant à nous ... brrr que se mot est affreux... mélanger ! Non ce n'est pas une orgie certes (elle aura lieu le soir à une soirée étudiante) mais bel et bien un ersatz de sondage dont le but est de savoir : Mais d'où vient le plouc qui me sert de voisin ? Et diable, que fait-il en droit ?

 

Et arrive enfin le fameux travail de présentation de son partenaire. Beaucoup de réponse classique : Choix par élimination, sens de la justice, parents juriste, "j'ai vu de la lumière", ...

Arrive enfin mon tour. Oui, vous vous doutez bien que je n’allais pas vous parler de cette triste petite fille au premier rang, qui, dans l'éventualité où elle ne réussissait pas sa première année, allait subir les sévices physiques de son père et de sa toute nouvelle batte de Base Ball nommée pour l'occasion "Justice".

... allez lire son blog si c'est ce que vous voulez...

Cette... charmante (à défaut d'être vulgaire) dame me demanda quelles étaient les motivations m'amenant à prendre ce parcours juridique. J'ai hésité ... Et là fut ma première erreur ... J'ai hésité entre, comme je fais d'habitude, c'est à dire répéter la réponse la moins intéressante, celle suscitant le moins d'intérêt, donc de question. Et ... dire la vérité. Et là ... je ne sais pas ce qui m’a pris. J’ai choisit la vérité. Dingue n'est ce pas ?

Soit, voici la transcription à peu près exacte de la conversation:                                                                " - Et quels ont été les motivations vous poussant à suivre la branche du droit ?

- Officiellement ? C'est bien sur car la justice coule dans mes veines. C’est, bien entendu, dans un souci de défense des opprimés, de la veuve et de l'orphelin et tout le tremblement. Sinon officieusement c'est dut à la lobotomie infantile que j'avais subit pendant mes 7 ans, en regardant sur RTL9 une émission mettant en scène des acteurs jouant des avocats dont l'histoire des clients ne cessait d'avoir des rebondissement."

Cela provoqua bien entendu une hilarité générale. Voyons, comment en aurait il put être autrement ?

 

Passé ce bref délire de groupe. La ... appelons la "professeur", faute de mieux. Me demanda si le fait de baser ma vie sur l'image illusoire d'une série et de la vision utopique qu'avait la vie d'avocat sur moi n'était pas un tantinet dangereux.

"Es tu déjà allé voir un avocat et suivit son métier quelques jours afin de savoir si c'était réellement ce que tu voulais faire ?"

Cette question, je dois l'avouer, ne m'avait pas effleuré ... Je suis resté quelques instants sans voix... Pour moi, faire avocat, était devenu, avec le temps, quelque chose de parfaitement naturelle. Aucune question n'était nécessaire. J'avais, au cours de ma triste et petite enfance, contracté tant de promesse à tant de personne que la possibilité de devenir autre chose qu'un avocat ne s'était jamais déssiné. Cela s'était inscrit le plus logiquement du monde dans l'esprit de mon entourage. Mon environnement agissant par la suite sur moi, donnant un sens encore plus évident à mon choix.

Pourquoi diable remettre en question l'évidence ?

 

Le "professeur", pas peu fière de son œuvre, se détourna de moi dans le but de tourmenter un autre élève n'ayant, vraisemblablement, pas rempli son quota de troubles mentaux. Après tout, les personnes présentes ici dans cette classe n’étaient autres que ces futurs clients potentiels. Malheureux, elles n'aura que plus de chances de les revoir allongés sur le divan de son cabinet. Mais c'est lorsqu'elle eut le dos tourné qu'elle entendit une voix lui dire : " Peut être que j'en ai pas envie ! "

Cessons ici l'effet dramatique, cette voix, était bien ma voix. La psychologue se retourna, me scrutant de ses yeux et me demanda :

"Pardon ?                                                                      - Peut être que j'en ai pas envie !"

J'étais encore dans mes pensées, mais mon cerveau avait déjà formulé cette phrase dans mon cerveau... c'est là que les mots qui devait suivre cette déclaration se constituèrent et s'assemblèrent dans mon cerveau.

 

" Peut être que j'en ai pas envie ! Rencontrer des avocats, les questionner sur leur quotidien... savoir si ma vision du travail et de leur habitude ést utopique ou non... Qu'importe ! Au jour d'aujourd'hui, je me suis bien trop avancé dans mes études, dans mes promesses, dans ma vie ! Pour que, subitment, je renonce à tout simplement parce que j'ai une idée de la vie qui n'est pas tout a fait juste ! Je sais que si je ne deviens pas avocat, je ne serais rien ! Si je dois foncer tête la première dans un mur, autant enfiler la casquette bien heureuse d'un diplômé sur ma caboche. Une chose est sure: je crois que si je venais à savoir, je finirais sdf..."

Après tout, qui donc peut se targuer d'avoir une bonne vision de la vie ? N'est ce pas ça que l'avenir ? L'avancé pas à pas dans le temps d'une idée ? N'est ce pas notre raison d'être ?

Nous vivons pour le futur. Qu'importe le passé et ses échecs, le présent et ses doutes. Il faut juste avancer et se dire que la porte donnant sur l'avenir est plus qu'entrouverte.

C'est un peu comme tous ces films avec des pirates qui ont jalonnées mon enfance. Ces courageux hommes répondant à l'appel du large et s'engageant dans une hypothétique quête au trésor aux périls de leurs vies. Souvent il n'y a pas de trésor. Mais ce que recherche ces hommes n'est pas forcément un trésor aussi futile soit-il. Ce que recherches ces hommes avant tout : C'est l'aventure !

Alors non, je ne vais pas aller voir un péquenot d'avocat me disant à quel point c'est "super top géniale" que de remplir un tas de fiches, de gribouiller dans des dossiers et d'économiser chaque mois dans le but de s'acheter le dernier joujou qui découpe les papiers en fines lamelles...

 

Je vais avancer... Tout simplement.                                 Et si je me plante ? C'est donc la question qui court sur toutes les lèvres ...


Et si je me plante ? Et bien qui peut donc se vanter de s'être si magnifiquement, si colossalement, si gigormiquement planté dans sa vie ?

 


Une idée transcendé en vie ... C'est ce que je suis. Je vous laisse, il faut que j'aille la vivre.

mercredi, avril 15, 2009

" Yüreğim Kaydisa Günah Mı ? "

" Une seconde chance ne suffit pas toujours ... "





















Oui, aujourd'hui nous allons passer à une citation turque.

... Serais ce enfin une petite routine installé dans mon petit coin de décharge ? Peut être.
Ne faites pas cette tête. Je m'empresserais de détruire toute routine persistante, promis !
Bien que la destruction systématique de tous esprit se liant à un quotidien soit une sorte d'habitude ... On n'est pas dans la m**** ...

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Très jolie phrase tiré d'un vieux film turque que j'ai adoré (oui il y a des choses que j'adore).
Mais avant toute chose je répond à votre première question : " Comment diable je connait le turque ?" 
Tout simplement en fait. A cause d'un voyage en Thaïlande... Alors voyez vous ...
Et sinon en vrai, j'ai appris que le turc était l'une des langues les plus faciles à apprendre et mon colloc' étant un turque, l'échange à été un peu naturelle. De plus les filles là bas sont peu vertueuses...

Je rigole bien sur. Enfin je crois...

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Cette phrase est tiré du film " Selvi Boylum Al Yazmalim ".
Traduisez : " Mon Amour A l'écharpe Rouge " (ce n'est pas moi qui fait les titres hein ?)

La grande qualité des films de cette nationalité est un récit sans aucuns effets spéciauxremplacé par une histoire très forte. C'est souvent la tranche de vie du ou des héros qui es décrite. Et le spectateur traverse et admire les vicissitudes qui passent en même temps que le héros.
Cela ressemble un peu au vieux film français. La grande différence c'est qu'il y a une sorte de pudeur et de tendresse peu présente dans les films français.
Oui c'est donc essentiellement des films classé comme " romantique " (me file des boutons ce mot...)

Mais outre l'aspect ... romantique grrrrr, ces films sont des véritables leçons de vie. Très touchants et vite prenant, ces films sont à conseiller !
Certains sont assez récents et dispose de sous titres comme " Babam ve Oglum " ou ncore le magnifique " Gonul Yarasi ".

Finit pour la pub. Achetez vous un dico, un lecteur de DVD et allez au diable !

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Pourquoi une citation d'un film ... oh vous avez compris le mot ! Il est à présent 03h50, ce qui peut expliquer mon état mais qui n'est pas encore suffisant.
L'alcool ? Nan je suis sobre... Même si j'ai l'impression d'être bourré chaque jour que Dieu dans son infini incompétence fait. Alors quoi ?
Un compliment. Tout simplement.

On a tendance à oublier à quel point, ce genre de petite chose vous chamboule un être.
Dostoeïvski énonce : " Il n'est au monde rien de plus difficile que la franchise et de plus aisé que la flatterie."
On m'a complimenté sur un de mes articles qui adopte une faible dimension sentimentale et me voici en train de vous balancer l'une des rares phrases m'ayant touché.

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Profitez-en, cela sera le dernier article du type que j'écrit sous vos yeux de constipé chronique suçant chaque jour vos lacets avant d'aller travailler.

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
" Est ce un péché si mon coeur glisse ?"

Al Yazmalim est l'histoire d'un amour impossible. Comment un homme qui voit l'amour de sa vie disparaitre... Peut le laisser s'échaper une seconde fois...
On se demande souvent comment serait notre vie si on n'avait put obtenir cette deuxième chance.
Ce film y répond par la perte de l'espoir.

"Si seulement..." elle, il ou ... la chose m'avait accordé une seconde chance ... " Si j'avais put juste..." autant de question au style si dramatique mais à l'espoir si fort.
On se conforte dans cette idée.
On se dit qu'on aurait put être heureux, mais le destin a jouer contre nous. Il n'y a pas pas eut de deuxième chance, ce n'est tout de même pas de ma faute !
Après tout, on se plante une fois, pas deux n'est ce pas ?
NAN !! Pas nous ! Nous sommes trop intelligents ! Des êtres doué de sagesse sachant tiré expérience de leur erreurs !

" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
Le héros est fou amoureux de la belle à l'écharpe rouge.
L'héroïne est elle aussi, raide dingue amoureux de celui qui a fait glisser son coeur...
Et pourtant ...

Cette deuxième chance qui les as réunit n'a pas suffit...

" Il m'a pris la main ... ces mains étaient si chaudes ... Il semblait avoir son âme au bout de ses doigt..."
" Au revoir Al Yazmalim... Au revoir Mon amour... "
" Yuregim Kaydisa Günah Mi ? "
" Si je me cache à nouveau, me chercheras tu ?"
" Je ne vis que pour toi..."
"Au revoir Mon Amour ... Ma belle mélopée inachevé... Au revoir ..."

lundi, avril 06, 2009

Vole comme un Papillon, Pique comme une Abeille...

"Condamné à un supplice éternelle pour avoir emprisonné la mort, Sisyphe était un homme..."















L'une des phrases les plus célèbres du monde du sport. Entrée dans la gloire par Mohammed ALI, cette phrase a de nombreuses significations.

Ainsi, même dans un sport aussi violent que la boxe, la force brute n'était pas tout. L'agilité, l'adresse et la précision donnée par un petit poing était tout aussi puissante qu'un crochet pouvant décrocher la mâchoire d'un buffle.

C'est dans cette philosophie que s'est érigée la légende du plus grand boxeur de tout les temps.

Ce n'est pas tout à fait vrai en fait. La citation est juste mais mon interprétation reste de mon ressort. C'est toujours les générations futures qui donnent un sens aux actes des anciens. Le passé est dans l'imagination du futur.

Ainsi une question me traversa l'esprit: Comment les générations futures se souviendront elles de nous ?

L'autre jour, couché dans l'herbe au parc où j'ai l'habitude d'aller seul, j'ai réfléchit à une idée.

Comment mes petits enfants me verraient ils ?

Bien sur il faut supposer que j'ai des petits enfants ce qui ... reste encore assez flou pour l'instant....

D'accord ça fait carrément flipper en fait ! Mais passons.

Je me suis imaginé le jour de ma mort, après avoir eut un éloge national digne de ce nom. Oui, je me voyais Président, et alors ?

Enfin bref, je voyais mes petits enfants trouver une petite boite au grenier de ma maison avec des tas de souvenirs de moi.

Quelle serait leur réaction ? Un sourire timide face à une de mes photos de jeunesse en souvenir de ma mémoire ? Un franc éclat de rire après être tombé sur mon testament leur cédant ma fortune ? Des larmes de nostalgie en imaginant toutes les histoires qui ont put m'arriver ?

D'où ma question: Est ce que je peux organiser ce moment ? Et si oui, que donc y mettre à l'intérieur ?

Autant de question dont il m'a fallut la journée pour y réfléchir. Oui, j'ai beaucoup de temps libre...

J'ai décidé au final de mettre l'adresse de ce site afin que les générations futures ... voient combien je me fais chier.


Ciao les fripouilles.

"Float Like a Butterfly, Sting Like a Bee"

Si vous étiez un film, quel serais votre style ?